Je m’appelle Yoshi, je suis japonais. J’ai eu la chance de faire un visa de vacances-travail en France quand j’avais 24 ans. Vivre en France était un rêve que j’avais depuis tout petit. Alors, quand j’ai découvert qu’il était possible de vivre en France pendant un an, à condition d’avoir moins de 30 ans, j’ai sauté sur l’occasion.
Un an avant mon départ, j’ai commencé à apprendre les bases du français. J’ai pris aussi des cours intensifs de français sur internet. En travaillant tous les jours, j’ai réussi à atteindre un niveau B1 juste avant mon arrivée.
J’avais choisi de m’installer à Metz. Si j’avais choisi cette ville, c’est parce que la vie y était bien moins chère qu’à Paris. De plus, des amis français m’avaient expliqué qu’il était beaucoup plus facile de louer dans les petites villes.
J’ai adoré la France. C’est un pays magnifique et la nourriture est délicieuse. Par contre, les Français mangent souvent très gras et très sucré.
Je ne me sentais pas trop à ma place au début de mon séjour, car la culture française est très différente de la culture japonaise. Là-bas, on exprime ses opinions beaucoup plus facilement et on se plaint beaucoup plus. Les codes sociaux français n’ont rien à voir avec ceux des Japonais.
Une fois arrivé à Metz, j’ai tout de suite cherché du travail. J’ai réussi à trouver un travail en tant que serveur dans un restaurant japonais. Le travail est beaucoup moins stressant en France qu’au Japon. Par contre, le restaurant où je travaillais n’avait rien de japonais ! Déjà, il était tenu par des Chinois. Ensuite, on ne servait que des sushis et des makis qui n’avaient aucun goût, avec du très mauvais poisson.
J’ai eu beau chercher partout, c’était impossible de trouver un restaurant qui serve de la vraie cuisine japonaise. Mais bon, j’ai fini par me faire une raison.
Avant de rentrer chez moi à Osaka, je suis quand même allé visiter Paris. C’était très joli et très agréable. Par contre, qu’est-ce que la ville est sale !
J’espère que je pourrai retourner en France plus tard. Mes amis me manquent. C’était sans doute la meilleure expérience de ma vie.