Le sport obligatoire à l’école
Personnellement, j’adore faire du sport. C’est un peu comme une drogue. Des études scientifiques montrent d’ailleurs que le sport peut rendre accro, mais dans le bon sens du terme bien sûr. En effet, on ne va jamais dire à un de ses amis qu’il devrait arrêter de faire 30 minutes de sport par jour parce qu’il va se bousiller la santé.
Je pense que c’est une bonne chose d’avoir ajouté le sport à l’école. Mais d’un autre côté, ça peut être problématique. Parce qu’à l’école en France, on ne peut pas vraiment choisir quel sport on peut faire. Et ça peut se comprendre : ce serait compliqué que tout le monde fasse ce qu’il veut.
Cependant, je regrette que seuls les sports dits « classiques » soient mis en avant. À l’école par exemple, on va surtout apprendre à faire du foot.
Mais il y a plein d’autres manières de se défouler pour être en bonne santé : les arts martiaux, la corde à sauter, l’escalade…
En effet, je ne vois pas vraiment ce qui justifie qu’on ait privilégié l’endurance à la marche. Pourquoi demander à des élèves de courir 30 minutes, mais jamais leur demander de marcher pendant 1 heure ? Pourquoi n’a-t-on pas choisi d’ajouter des épreuves de randonnées au bac ?
Le problème du sport, mais aussi de toutes les matières en fait, c’est qu’on est tous inégaux. On peut avoir des problèmes de santé qui nous rend moins bons dans telle ou telle activité. On peut aussi être mauvais en sport juste parce qu’on rêve secrètement de faire du kick-boxing, alors qu’on nous impose de jouer au foot. Et c’est toujours compliqué d’être bon dans une matière que l’on n’aime pas.
Mais bon, je peux m’exprimer sur ce sujet autant de fois que je le veux, ce n’est pas moi qui vais décider du programme scolaire.
Personally, I love working out. It’s a bit like a drug. Scientific studies show that sport can be addictive, but in a good way of course. In fact, you would never tell one of your friends that he should stop doing 30 minutes of sport a day because he will ruin his health.
I think it’s a good thing to have added sports to the school. But on the other hand, it can be problematic. Because at school in France, you can’t really choose what sport you can do. And that’s understandable: it would be complicated for everyone to do what they want.
However, I regret that only the so-called « classic » sports are put forward. At school, for example, we will mainly learn to play soccer.
But there are plenty of other ways to let off steam to be healthy: martial arts, jumping rope, climbing…
Indeed, I don’t really see what justifies the emphasis on endurance over walking. Why ask students to run for 30 minutes, but never ask them to walk for 1 hour? Why didn’t we choose to add walking tests to the bac (bachelor)?
The problem with sports, but also with all subjects in fact, is that we are all unequal. We can have health problems that make us less good in this or that activity. We can also be bad at sports just because we secretly dream of doing kick-boxing, while we are forced to play soccer. And it’s always complicated to be good in a subject you don’t like.
But hey, I can talk about it as much as I want, I’m not the one who’s going to decide on the school program.
Entraînez-vous à relire le texte en parlant de vous !
Voici quelques exemples :
J’adore / Je déteste… le sport.
J’aime bien le sport, mais pas plus que ça.
Le sport, c’est un peu comme… une corvée / une punition / une obligation.
Je pense que c’est une mauvaise chose d’enseigner le sport à l’école / Je ne pense pas que ce soit utile de faire du sport à l’école / J’ai toujours détesté le sport à l’école / C’est à cause de l’école que j’ai mis du temps avant d’aimer à faire du sport.
Ça peut être problématique / Je pense que ça ne pose aucun problème.
Je suis content que les sports dits « classiques » soient mis en avant car… ils permettent aux élèves d’apprendre la coopération / ils donnent à tous un socle commun.
On ne devrait pas noter les performances physiques au sport / On devrait noter seulement l’effort par rapport à ses capacités personnelles.
Ce n’est pas compliqué d’être bon… à condition de travailler / à condition de s’en donner les moyens.
Le débat permet le changement / À force d’en parler les choses finiront pas changer.
Quiz de compréhension
Vérifiez votre compréhension du texte en répondant aux questions ci-dessous.
#1. À quoi le narrateur compare le sport ?
Il compare le sport à une drogue.
#2. D’après le narrateur, qu’est-ce qu’on ne dit jamais à ses amis ?
On ne dit jamais à ses amis d’arrêter de faire du sport.
#3. Le narrateur pense-t-il que c’est bien de faire du sport à l’école ?
Il trouve que c’est bien qu’on fasse du sport à l’école, même s’il critique un peu le système.
#4. Qu’est-ce que le narrateur regrette du sport à l’école en France ?
Il regrette qu’on ne puisse pas faire le sport que l’on veut.
#5. Quel est le sport le plus souvent enseigné à l’école en France ?
Le foot est le sport qu’on apprend le plus à l’école en France.
#6. Quels autres moyens de se défouler cite le narrateur ?
Pour le narrateur, on pourrait aussi faire de la corde à sauter, de l’escalade ou encore des arts martiaux.
#7. À titre d’exemple, qu’est-ce que se demande le narrateur ?
Le narrateur se demande pourquoi on ne fait pas de randonnée à l’école, alors que c’est aussi du sport.
#8. Quel est le problème du sport en général selon le narrateur ?
Le narrateur trouve que personne n’est égal face au sport.
#9. D’après le narrateur, qu’est-ce qui peut parfois expliquer qu’on soit mauvais en sport à l’école ?
On n’aime pas toujours les sports que l’on fait à l’école. On préférerait parfois en faire d’autres.
#10. Quelle est la conclusion du narrateur sur ses propos ?
Il conclut que ce n’est que son avis et que son avis n’aura aucun impact sur le système éducatif français.